Thursday, December 17, 2009

C'est la flotte

En ce vendredi matin, le ciel se vide. Dommage, car il fait relativement chaud et je « travaille à partir de la maison ». Certes, je dois finaliser un concept pour le boulot, trouver des idées pour une importante campagne de promotion (plus télévisuelle qu'estivale). Mais la pluie nuit à mon travail, d'une façon insoupçonnée...

En effet, mes idées me viennent habituellement alors que je fais tout, sauf penser. M'assoir devant l'ordi est mortel pour trouver des idées. Quand je m'assois au clavier, c'est immanquablement parce que les idées se sont déjà pointé le bout du concept, qu'il ne me reste qu'à les articuler, les justifier et les saisir sur papier (étrange comme expression, alors que le papier est de plus en plus rare en ces temps de documents virtuels...).

La pluie d'aujourd'hui me restreint donc, puisque je ne peux aller jaser avec le soleil, en moto de préférence. Oui, c'est un des nombreux plaisirs de ma monture métallique; lorsque je l'enfourche, que je me sauve des méandres urbains et que j'ai le plaisir de la piloter dans de petits chemins sinueux et peu fréquentés, ma caboche n'a d'autre choix que de se perdre parmi ses propres neurones et de laisser libre cours à l'apparition d'idées loufoques. Pour moi, chercher des idées, c'est exactement comme chercher ses clés : c'est lorsqu'on arrête de s'attarder à cette quête que l'objet convoité fait surface. Se balader en moto, c'est fuir les impératifs de la ville, de la vie et du boulot. C'est surtout trouver la liberté, physique et cérébrale, essentielle à la création. Oh, évidemment, il n'y a pas que ma bicyclette motorisée qui me permette de chasser les idées; la douche, le sport, la musique en sont d'autres.

Mais me semble qu'aujourd'hui, je trouverais mes idées après avoir dévoré quelques centaines de kilomètres de bitume...

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