Tuesday, September 27, 2011

On a bougé...

... déménagé... changé de place pour mettre nos idées au grand jour.

Ici.

Mais il faut devenir mon ami... ;-)

Thursday, February 17, 2011

Faire le ménage

Qu'est ce que j'aime (vraiment) dans la vie?

Voyager, idéalement en moto, idéalement avec ma douce-et-tendre, mais pas nécessairement de prendre l'avion...

Gosser dans le garage, sur la maison, sur le terrain, sur les bagnoles (2 ou 4 roues)...

Travailler le bois, même si ce n'est que pour couper 2 planches et les regarder...

Me promener à pied ou en vélo, été hiver, avec ma blonde et les chiens, et bientôt notre premier enfant

Lire...

Écrire...

Passer du temps en famille (ce qui inclut les amis proches, mais surtout le p'tit trio que nous formerons bientôt, Josy, Aloce et moi)...

Qu'est-ce que je possède (entre autres)?

Deux basses, 2 guitares, un clavier et la quincaillerie qu'il faut pour jouer live et enregistrer un petit démo...

Une paire de skis de fond, une planche à neige, un ensemble d'escalade, un ensemble de kayak d'eau vive...

Une grande collection de cédés et dévédés, acquise au fil du temps par habitude ou par souci de préserver l'héritage...

À quoi ça sert?

Ce que je possède (entre autres) accumule la poussière, au même rythme où j'accumule les projets qui, inévitablement, ne verront pas le jour, par manque de temps, mais surtout de dévouement et de discipline. Ce que j'aime dans la vie se fait invariablement tasser, par manque de temps, dévouement et discipline, mais surtout parce que ce que je possède occupe tant de place dans l'esprit, dans le temps et dans le budget.

La simplicité volontaire stricte et démesurée; pas pour moi merci! Mais devrais-je commencer à y puiser quelques principes pour faire en sorte que je ne possède que ce qu'il me faut pour faire ce que j'aime, avec celle et ceux que j'aime?

Je n'arrête pas de dire qu'il faut faire des choix dans la vie, parce qu'on ne peut se permettre de tout faire et d'entretenir tous nos rêves. J'me rends bien compte que j'ai aussi un peu de chemin à faire...

Je m'imagine plein de courts voyages, 3 ou 4 jours, moto ou camping, et ne semble jamais prendre les mesures pour les concrétiser. Ça fait maintenant 5 ans que j'me promets d'aller faire les sucres avec mon père au printemps; en profiter pour fabriquer mon fumoir, boucaner du fromage et du saumon en surveillant l'écume sur l'évaporateur. Nada. On remet à plus tard, et plus tard n'arrive jamais. Ou passe tellement vite qu'on ne s'en rend même pas compte et qu'on oublie.

C'est le temps de faire une vente de garage. C'est le temps de justement, libérer de la place dans le garage — dans ma caboche aussi — pour que la sciure de bois puisse flotter dans l'air, que je puisse préparer les montures motorisées aux périples de l'été, que j'installe le hammac (au printemps, bien évidemment) et que j'y consacre l'après-midi, bouquin à la main, verre pas trop loin, blonde et fillette encore plus près.

C'est le temps des choix.

Wednesday, February 2, 2011

Une claque su'a yeule!

Mardi dernier, ma Douce et moi avons fait comme à l'habitude : souper terminé, on s'installe devant un docu à la télé. Au menu ce soir : Les Grands reportages à Radio-Canada. Sujet : Les naufragés des villes. Une série qui nous fera vivre pendant 2 mois les réalités des itinérants et des pauvres.

Sincèrement, il y avait longtemps que je n'avais pas été bouleversé ainsi par un docu. Un vrai coup de poing au ventre. Le témoignage d'une des participantes qui nous raconte sa rencontre avec une femme battue, croisée dans un refuge... L'histoire d'un ancien itinérant qui, accompagné de sa fille ado, relate ses mois passés sous un pont, à se cacher du froid, à se cacher des autres...

S'il vous plaît, regardez cette série. S'il vous plaît, prenez le temps d'y réfléchir un peu, d'en parler avec vos proches.

Vous allez me traiter de putain de hippie et d'idéaliste à la con, mais depuis mardi, je ne cesse de regarder quels organismes oeuvrent dans ma région, aident les pauvres et ont besoin de bénévoles. Me semble que donner un avant-midi par mois, ça ne me ferait TELLEMENT pas de mal, et que ça ferait TELLEMENT plaisir à quelqu'un qui en a vachement plus besoin que moi!

Wednesday, January 19, 2011

Réduire et réutiliser, avant de recycler

Dans les réunions de famille et les soirées entre amis, ma douce-et-tendre (Josiane) et moi sommes souvent perçus comme d'étranges bibittes, trop enthousiastes et convaincus avec nos idées et nos gestes écolos. Pourtant, on ne se prive pas : 2 voitures (qui se déplacent quotidiennement, sans que nous restreignons nos envies de se balader), 2 motos (certes des véhicules polluants, mais qui nous permettent de découvrir des havres de paix et de nature), un grand terrain (et la tondeuse à essence nécessaire à son entretien), le chauffage à la maison ne descend pas à 16 dégrés la nuit pour ensuite remonter à 20 le jour (il fait toujours 21-22 cheu-nous)...

Là où nous sommes perçus comme des aliens-activistes, ce sont les petits gestes quotidiens qui nous permettent d'économiser, de contribuer à la bleueté de la Planète, mais surtout, d'en tirer une grande satisfaction et une certaine fierté : deux composteurs, l'obligatoire bac de recyclage et une GRANDE propension à la réutilisation des matières. Car ne l'oublions jamais : réutiliser un item, le réparer, le transformer pour lui donner une nouvelle vocation et une nouvelle vie, voilà un geste vachement plus sensé que le recyclage (qui exige tout de même ressources et énergie additionnelles).

Des exemples? Ma douce-et-tendre conserve les bouchons de lièges pour en faire de magnifiques babillards (dont le cadre est composé de bois réutilisé); les vieux jeans deviennent coussins pour les canins de la maison; les dizaines d'emballages et de pots de plastique (yaourt et autres) servent à la conservation d'autres aliments ou de pots dans le garage jusqu'à ce qu'ils rendent l'âme; nous cuisinons le plus possible nos propres aliments (pour des raisons économiques et de santé), ce qui réduit grandement la quantité d'emballage industriel dans la maisonnée; les appareils électriques et électroniques défectueux passent d'abord par mon établi afin de leur offrir une 2e (parfois 3e ou 4e) chance, plutôt que de leur offrir des funérailles prématurées; nous achetons souvent usagé (attention : usagé ne signifie pas usé et vieilli!), quitte à y mettre un peu de temps et d'amour pour restaurer...

Le résultat, c'est que Josiane et moi réussissons à maintenir notre quantité de déchets générés à un sac vert par 2 ou 3 semaines. C'est pas beaucoup!

Prenez quelques minutes pour y réfléchir et vous verrez comment vous pouvez aussi changer quelques habitudes, avec un minimum d'effort, pour réduire votre impact quotidien sur notre Planète-de-moins-en-moins-bleue. Partageons nos trucs, astuces et réalisations.

Ma dernière opération-récupération : le malaxeur (notre adoré « blender ») montrait des signes d'âge et commençait à dégager une odeur de surchauffe. Sans devoir en démonter le mécanisme, je me suis rendu compte que la lame dudit malaxeur commençait à figer. J'ai essayé de réduire la friction avec de l'huile d'olive (un peu plus comestible que le WD-40 et moisn dommageable...), mais sans succès. Certes, j'aurais pu courrir au WallMarde le plus près (bannière que nous boycottons, de toute façon) et m'en procurer un neuf pour 19,99 $. Mais non; j'ai préféré aller au Centre du rasoir me procurer la pièce défectueuse (la même pour les marques Proctor-Silex et Hamilton Beach, internet me l'ayant confirmé au préalable) au coût de 10,99 $. J'ai dû insister pour que la préposée (une ado full-trop-hot pour ce genre de job) se rende dans le « back store » et constate qu'en effet, cette pièce était remplaçable et disponible. Elle n'en revenait pas.

Et moi, j'ai prologé la vie de Blender, j'ai sauvé quelques dollars et il se trouve que le dépotoire devra attendre encore quelques années avant de voir arriver un peu plus de plastique, de cuivre et qui-sait-quelle-autre-merde-contient-un-malaxeur.

Wednesday, June 30, 2010

Informés, pour faire une différence...

Mes proches le savent; sans être un apôtre de l'écologie à tout prix, j'essaie quand même de minimiser ma trace environnementale. Et en fouinant dans les méandres d'interet, je suis tombé sur ces deux petits guides qui expliquent ce que deviennent les matières que nous récupérons.
C'est vraiment intéressant de voir que nos piles peuvent devenir des fours en inox, que le plastique devient du polar, que les ordis deviennent du fil de cuivre, etc.
Mais deux avenues ont surtout titillé l'écolo en moi : les pneus remoulés (économies de $$$ et économie de 18 litres de pétrole par pneu) et l'achat de détersifs en vrak (là, je cherche encore où je peux m'approvisionner). Je savais que les trucks roulaient sur des pneus rechapés, mais j'ignorais qu'on pouvait acheter des pneus remoulés pour « véhicules de promenade » (merci aux bureaucrates SAAQiens pour ce terme ô combien poétique...).
Loin de moi l'idée de prôner l'écologie à tout prix (je viens quand même de m'acheter un 4x4... usagé tout de même... et je tonds mon gazon avec une tondeuse à essence... moteur 4 temps, quand même...), mais déjà, en sachant ce que devient le contenu du bac vert, en sachant où aller porter mes piles et ordis — pour m'assurer que ça ne finisse pas au dépotoir — et en étant conscient qu'il y a moyen de faire des choix plus responsables (et souvent, plus économiques), je trouve qu'on fait déjà notre part.
Le plus important : demeurer informé. Sur ce qui se fait, sur ce qui ne se fait pas (surtout du côté gouvernemental et industriel), sur les conséquences... Informés sur l'environnement, mais aussi suivre un peu l'actualité pour être conscient des bévues de nos dirigeants, exiger qu'ils prennent part au changement, qu'ils en soient des précurseurs et leur rappeler — tous les 4 ans — qu'on les watche!

Thursday, April 8, 2010

J'ai honte...

Ma douce et moi avons choisi la verdure campagnarde. Not' maison, c'est not' coin de bonheur que l'on savoure chaque jour, en se targuant de vivre dans la nature — et le plus en accord avec elle que nous pouvons l'être.

Cependant, je viens d'apprendre quelque chose qui fait rougir le p'tit vert en moi :

En un été, une tondeuse pollue autant qu'une voiture qui roule pendant un an sans s'arrêter une seule fois. Une heure de tondeuse équivaut à 600 km en voiture.

Donc, avec notre lopin de terre qui couvre 50 000 pieds carrés (un peu moins de pelouse que ça quand même, une fois les édifices et le roc soustraits à cette superficie), reste que mon 2 heures de tonte de pelouse par 2 semaines équivaut à 18 000 km de voiture, soit environ une fois et demi la circonférence DE LA TERRE! Câââââlisssse! Même entouré de verdure, on pollue encore!

Putain! Et une chèvre, ça pollue moins j'espère? M'en va de ce pas, magasiner une tondeuse à rouleau moi là là!

Friday, March 5, 2010

L'anagramme du jour

Les mêmes lettres, 3 mots différents, mais des sens qui parfois se recoupent...


Salaire (n. m.) : Rémunération d’un service rendu, d’un travail effectué par une personne pour le compte d’une autre personne ou d’un groupe de personnes.


Aileras (v) : [Figuré] Donner des ailes à. « Ces nouveaux espoirs ont ailé mon cœur. »


Salerai (v.) : [Vieux] [Familier] Traiter (qqn) de façon très sévère. « Saler un élève. »