Wednesday, June 30, 2010

Informés, pour faire une différence...

Mes proches le savent; sans être un apôtre de l'écologie à tout prix, j'essaie quand même de minimiser ma trace environnementale. Et en fouinant dans les méandres d'interet, je suis tombé sur ces deux petits guides qui expliquent ce que deviennent les matières que nous récupérons.
C'est vraiment intéressant de voir que nos piles peuvent devenir des fours en inox, que le plastique devient du polar, que les ordis deviennent du fil de cuivre, etc.
Mais deux avenues ont surtout titillé l'écolo en moi : les pneus remoulés (économies de $$$ et économie de 18 litres de pétrole par pneu) et l'achat de détersifs en vrak (là, je cherche encore où je peux m'approvisionner). Je savais que les trucks roulaient sur des pneus rechapés, mais j'ignorais qu'on pouvait acheter des pneus remoulés pour « véhicules de promenade » (merci aux bureaucrates SAAQiens pour ce terme ô combien poétique...).
Loin de moi l'idée de prôner l'écologie à tout prix (je viens quand même de m'acheter un 4x4... usagé tout de même... et je tonds mon gazon avec une tondeuse à essence... moteur 4 temps, quand même...), mais déjà, en sachant ce que devient le contenu du bac vert, en sachant où aller porter mes piles et ordis — pour m'assurer que ça ne finisse pas au dépotoir — et en étant conscient qu'il y a moyen de faire des choix plus responsables (et souvent, plus économiques), je trouve qu'on fait déjà notre part.
Le plus important : demeurer informé. Sur ce qui se fait, sur ce qui ne se fait pas (surtout du côté gouvernemental et industriel), sur les conséquences... Informés sur l'environnement, mais aussi suivre un peu l'actualité pour être conscient des bévues de nos dirigeants, exiger qu'ils prennent part au changement, qu'ils en soient des précurseurs et leur rappeler — tous les 4 ans — qu'on les watche!

Thursday, April 8, 2010

J'ai honte...

Ma douce et moi avons choisi la verdure campagnarde. Not' maison, c'est not' coin de bonheur que l'on savoure chaque jour, en se targuant de vivre dans la nature — et le plus en accord avec elle que nous pouvons l'être.

Cependant, je viens d'apprendre quelque chose qui fait rougir le p'tit vert en moi :

En un été, une tondeuse pollue autant qu'une voiture qui roule pendant un an sans s'arrêter une seule fois. Une heure de tondeuse équivaut à 600 km en voiture.

Donc, avec notre lopin de terre qui couvre 50 000 pieds carrés (un peu moins de pelouse que ça quand même, une fois les édifices et le roc soustraits à cette superficie), reste que mon 2 heures de tonte de pelouse par 2 semaines équivaut à 18 000 km de voiture, soit environ une fois et demi la circonférence DE LA TERRE! Câââââlisssse! Même entouré de verdure, on pollue encore!

Putain! Et une chèvre, ça pollue moins j'espère? M'en va de ce pas, magasiner une tondeuse à rouleau moi là là!

Friday, March 5, 2010

L'anagramme du jour

Les mêmes lettres, 3 mots différents, mais des sens qui parfois se recoupent...


Salaire (n. m.) : Rémunération d’un service rendu, d’un travail effectué par une personne pour le compte d’une autre personne ou d’un groupe de personnes.


Aileras (v) : [Figuré] Donner des ailes à. « Ces nouveaux espoirs ont ailé mon cœur. »


Salerai (v.) : [Vieux] [Familier] Traiter (qqn) de façon très sévère. « Saler un élève. »

Monday, February 22, 2010

Une minute de silence... canine

C'est avec un esprit marketing incroyable que l'équipe derrière le célèbre Cesar Millan nous annonce le décès de Daddy. Le bulldog rend l'âme à l'âge vénérable de 16 ans. Évidemment, on devine que très bientôt, une nouvelle mascotte prendra place aux côtés du lucratif Cesar Millan Inc. (allez voir la dernière ligne en bas de la page...); ça prend bien un gentil et adorable toutout pour épauler la rééducation, partager la vedette de la série télé, faire la page centrale du magazine et orner les t-shirts!

Thursday, February 18, 2010

Une nouvelle approche de l'achat local

Ceux qui me connaissent et osent me côtoyer m'ont entendu à maintes et maintes reprises parler de (lire : sont écoeurés de m'entendre répéter...) l'importance d'acheter localement. Mes arguments sont simples : promouvoir l'économie, l'emploi et le talent locaux; développer l'esprit communautaire nécessaire à une belle vie fraternelle et d'entraide; minimiser son impact environnemental — déplacements, transport de denrées, boycotter les marchés souvent moins sévères au niveau de la législation environnementale (lire : ne pas acheter « Made in China », parce que Made in China = Made in we-don't-care-what-we-pitch-dedans-les-clouds-la-sea-and-la-terre).

Or, je lisais dans le journal d'hier un article intéressant qui fait référence à cette note de l'Institut économique de Montréal. Ce court texte (il ne fait que 3 petites pages; je vous implore d'y consacrer les 5 minutes nécessaires à sa lecture) s'appuie sur des études récentes et viables et prouve que la production de gaz à effet de serres (GES) est potentiellement plus importante lorsqu'on achète local que lorsqu'on achète des produits importés.

Bon, je vous l'accorde : acheter local n'est peut-être pas aussi écolo qu'on ne puisse le penser. Mais là où je ne démordrai jamais, c'est sur l'importance d'encourager nos artisans, nos entrepreneurs et notre main-d'oeuvre locale. Acheter près de la maison (et non, si le Wal-Mart se situe au coin de votre rue, ça ne compte pas...), c'est encourager l'économie de votre quartier et de votre ville. C'est faire en sorte qu'un de vos voisins empoche un salaire et qu'il peut, à son tour, se procurer les produits ou services de votre entreprise (ou employeur) et ça met à son tour des écus dans vos poches. C'est aussi un chômeur de moins qui dépend de l'État (voire ma note précédente sur la dette de La Belle Province...).

J'suis prêt à revoir mon approche rhétorique sur le sujet du commerce local, mais pas ma conviction profonde qu'encourager son voisin, ça contribue à une hygiène sociale nécessaire.

Wednesday, February 17, 2010

La dette du Québec en temps réel

Question de se faire peur un peu... Selon moi, ça devrait être la page d'accueil sur les ordis de TOUS les élus du Québec (provincial, municipal, scolaire... TOUS!) Question que chaque fois qu'ils regardent leur écran, ils se rappellent la responsabilité qu'ils ont envers les citoyens : dépenser les deniers publics comme si c'étaient ceux de leur propre famille.



Et maintenant, on fait quoi avec cette dette? Ça me rappelle l'ouverture du film La Haine : « Jusqu'ici, tout va bien... Jusqu'ici, tout va bien... Jusqu'ici, tout va bien... Mais l'important, c'est pas la chute; c'est l'atterrissage. »

Tuesday, February 9, 2010

Des chiffres désaltérants?

Retenez ces chiffres la prochaine fois que vous achèterez une bouteille d'eau de source au dépanneur du coin;

— Chaque bouteille nécessite pour sa fabrication 3 fois la quantité d'eau potable que ladite bouteille contient (une bouteille de 500 ml nécessite donc 1,5 litre d'eau pour sa fabrication);

— On fabrique 26 000 000 000 (vingt-six milliards!) de bouteilles de plastique chaque année en Amérique du Nord;

— 1 500 000 barils de pétrole sont nécessaires à la fabrication de toutes ces bouteilles de plastique;

— Les normes qui régissent l'industrie de l'eau embouteillée sont parfois moins sévères que les normes de qualité exigées pour l'eau d'aqueduc (une eau de source n'est donc pas nécessairement plus saine que l'eau du robinet...);

— 25 % de l'eau embouteillée que l'on retrouve sur les tablettes du commerce est en fait de l'eau de robinet que l'on nous vend 1000 fois plus cher que si on la prenait directement du robinet (les campagnes de pub, ça coûte cher!);

1 mètre cube d'eau embouteillée = 592 $

1 mètre cube d'eau du robinet = 0,31 $

— Chaque bouteille d'eau de source Naya, puisée dans une source à Mirabel (Basses-Laurentides) parcourt plusieurs centaines de kilomètres en camion afin de se rendre dans tous les points de vente. D'ailleurs, fait intéressant : sur son site web, l'entreprise québécoise met tout en branle afin de nous convaincre que son eau est écologiquement responsable... Mais n'oubliez pas que la chose la plus responsable que vous puissiez faire, c'est de ne pas boire d'eau en bouteille du tout!

L'anagramme du jour

Quand on brasse les lettres d'un mot, un découvre parfois un lien intéressant, voire un sens caché...

Emploi : Travail, fonction confiée à une personne, moyennant rémunération.

Lipome : [MÉDECINE] Tumeur bénigne constituée par une prolifération de tissus adipeux sous la peau.

Thursday, January 14, 2010

Notre mijoteuse écolo...

Vive LesPAC! Vive le grand potentiel écolo des PAC!

Ma douce et moi, on cherchait à se procurer une p'tite mijoteuse, question de passer encore plus pour le 'ti-couple-cute-qui-vit-dedans-la-campagne-qui-fait-son-pain-pis-son-chutney-pis-qui-cuisine-95%-de-ses-repas. Avouez que c'est une maudite bonne moyenne au chaudron! Et de mon côté, j'avouerai que c'est ma blonde-au-foyer qui s'occupe de 98 % de nos 95 % de repas faits-maison. Merci m'amour!

Toujours est-il que nous cherchions unedite mijoteuse et désirions y investir le moins d'écus possibles. Points AirMiles, BoniDollars Desjardins, ventes et spéciaux; on a regardé de tout bord tout côté pour trouver LE deal. Pis v'la ti pas que ma blonde trouve sur LesditesPAC une mijoteuse à vendre. Vingt piastres. LE deal, LE v'là toi!

Le même soir, chum-que-je-suis passe par Saint-Antoine jeter un coup d'oeil à ladite mijoteuse. Neuve! Une ou deux mijotées, au plus! La dame s'en débarasse « parce qu'avec 5 petits-enfants, elle était trop petite! On en a acheté une grosse! ». Bin gentille Dame, sachez que vot' 'tite mijoteuse fait le plaisir de not' 'ti couple!

Pis le « écolo » dans tout ça? En achetant usagé/used, on encourage la réutilisation des biens. Recycler, c'est bien, mais réutiliser les biens, c'est encore mieux! Favoriser l'usagé/used, c'est stopper la surproduction et la surconsommation; c'est utiliser moins d'énergie pour la fabrication de neuf; c'est aussi, d'une certaine façon, d'envoyer un message aux fabricants pour les inciter à fabriquer des appareils un peu plus durables, quitte à les payer un peu plus cher à l'achat initial.

On s'imagine — à tord — que recycler et réutiliser, c'est la même chose. Eh non, bon peuple, c'est très différent! Le premier nécessite la consommation d'énergies additionnelles pour transformer une matière X en matière Y. Le deuxième (le celui qu'on devrait donc essayer de faire souvent tous les jours) consiste à prendre un quelque chose et à s'en reservir, simplement. Aucune énergie nécessaire, sinon celle des neurones pour trouver ledit quelque chose (sur LesPAC, par exemple...).

Pensez-y SÉRIEUSEMENT s'il vous plaît; la prochaine fois que vous aurez besoin d'un appareil quelconque — qu'il soit ménager, électronique, mécanique, whatever! — allez donc faire un tour d'abord du côté du seconde main, question de donner une deuxième vie à un appareil qui vous comblera, aidera votre budget et donnera un petit coup de pouce à notre Terre d'accueil.

Tuesday, January 12, 2010

Kama Sutra

Une simple pensée interrogative : comment se fait-il, à la télévision et dans les documentaires, que les intervenants qui sont réputés comme des experts du Kama Sutra soient toujours des couples moches et vieillissants? J'ai vraiment le goût moi d'aller suivre un cours de cul enseigné par une femme qui me fait penser à matante Gertrude?

Sunday, January 10, 2010

Goerges Laraque : grand missionnaire?

Ces jours-ci, on parle pas mal de notre alimentation. Paraît qu'il faut la surveiller. Pas pour compter les calories, mais plutôt les cadavres...

En effet, et je suis le premier à appuyer ce mouvement, de plus en plus de gens prennent conscience qu'en consommant nos trois repas quotidiens, ce sont en fait trois chances que l'on a d'exprimer nos croyances et nos valeurs.

À ce sujet, l'excellent documentaire Food, Inc. (Les alimenteurs), qui parle en long et en large de l'emprise d'une poignée de corporations sur l'industrie de l'alimentation, qui imposent leurs règles, qui contraignent les fermiers à utiliser des produits et des méthodes inhumains et nocifs et qui nous nourrissent de mensonges et de cachotteries.

J'adhère volontiers et entièrement à cette philosophie et essaie, le plus possible, de choisir des produits locaux, sans tomber dans l'extrémisme bio-grano-facho-moralisateur...

Bin v'là ti pas que Goerges Laraque, grand philosophe contemporain (mais surtout ailier droit de la sainte flanelle et homme au jugement impeccable), se prononce sur les droits des animaux, sur nos habitudes alimentaires et sur les vertus du végétalisme.

Honnêtement, c'est touchant de voir qu'un goon de 6' 4" 245 livres nous parle des larmes qu'il a versées quand il a enfin appris comment sont traités les animaux d'élevage. C'est bien de savoir qu'après avoir visionné le documentaire Therriens (auquel il prête sa sublime voix pour la narration), Laraque a décidé de se convertir au végétalisme.

Ce qui est troublant, c'est d'entendre Laraque et son argumentation déficiente; on croirait entendre un véritable illuminé qui, ayant lu la bible pour la première fois, décide de propager la bonne nouvelle et de traiter ses détracteurs d'infidèles. C'est ce qu'il a tenté lors de sa participation à l'émission radio de Christiane Charette.

Mais encore plus triste : le traitement et les arguments bidons de la toujours-chiâleuse-vite-sur-la-gachette-pour-simplement-provoquer-pis-brasse-d'la-marde Petrowski. Cette dernière ramasse Laraque à grands coups de conneries verbales. Au moins, même Laraque — pas futé et pas trop outillé pour une réplique efficace — détecte l'insuffisance des propos de la Petrowski et se lance dans le débat comme un végétarien dans une boucherie de quartier.

Avoir une cause, c'est bien. Être un simili héros et défendre une cause noble, c'est mieux. Mais se lancer VÉRITABLEMENT dans le combat, s'informer plus longuement sur le sujet et être fin prêt à répliquer de façon intelligente et documentée, c'est sublime. Non : c'est ESSENTIEL!

Quand Laraque comprendra que les documentaires ne sont pas des encyclopédies, mais bien des cris d'alarme qui servent à éveiller la population; lorsque ce même pousseux d'puck fera l'effort de lire un livre (un bouquin pour enfant, s'il le faut...) et de nourrir sa vocation, LÀ on pourra lui lever notre chapeau et considérer qu'il essaie honnêtement de faire une différence.

Entretemps, il ne demeure qu'un joueux d'hockey qui ne mange pas d'viande pis qui en parle à la radio...